Programme de 7 courts métrages (70')
à partir de 12 ans (sauf Egg, à partir de 15 ans, qu'il est possible d'enlever du programme)
Negative space de Ru Kuwahata et Max Porter (6')
Adapté d’une oeuvre du poète américain Ron Koertge, Negative Space raconte à la première personne l’histoire douce amère de la relation entre un père et son fils, Sam. Toujours parti en voyage d’affaires, le père tisse des liens avec Sam en lui apprenant comment faire sa valise de manière efficace, en comblant les interstices entre chaussettes, chemises et chaussures. À travers ce cérémonial du départ, symbole de leur séparation, le film explore avec sensibilité la question du souvenir.
L’après-midi de Clémence de Lénaïg Lemoigne (10')
Clémence et ses parents participent à un grand pique-nique à la campagne, mais ils arrivent en retard. Clémence rejoint les autres enfants qui sont déjà en train de jouer dans la forêt à l’écart des adultes, mais tout ne se passe pas dans la bonne humeur espérée : ils l’ignorent et se moquent d’elle. Un film sur l’amitié et la solitude, où la finesse du trait souligne avec justesse ce que l’on ressent quand on est rejeté par les autres.
Je sors acheter des cigarettes de Osman Cerfon (12')
Jonathan a douze ans, il ne connait pas son père mais pourtant il le voit dans les placards, les tiroirs, le poste de télévision... Si certains s’inquiéteraient d’avoir ce genre de visions, Jonathan à l’air de s’en amuser, comme de tout le reste. C’est pourtant grâce à cela qu’il va réaliser un jour que l’absence de cet homme affecte sa sœur et sa mère plus profondément qu’elles ne voudraient lui laisser croire.
Bloeistraat 11 de Nienke Deutz (9')
Les vacances d’été. Deux amies, inséparables depuis l’enfance, passent tout leur temps ensemble et veulent tout faire à deux. Mais leur puberté naissante s’immisce dans leur relation fusionnelle. Alors que l’été passe, leurs corps se transforment peu à peu et leur amitié s’esquinte. Combinant animation 2D et stop-motion, l’approche graphique de Bloeistraat 11 décrit avec finesse l’histoire d’une amitié tendre et fragile.
Egg de Martina Scarpelli (11')
Après avoir été internée à l’hôpital pour soigner son anorexie, Virginia, de retour chez elle, va d’abord retomber dans ses mauvaises habitudes en évitant de manger. Mais rapidement, elle décide de contre-attaquer en suivant les indications des médecins qui lui ont prescrit une liste précise d’aliments à manger. Quand vient le moment de manger un œuf, elle s’interroge sur ce qu’il représente pour elle et ce qu’il lui apprend de sa maladie.
5 ans après la guerre de Samuel Albaric, Martin Wiklund et Ulysse Lefort (17')
Comment un fils imagine le père qu’il n’a jamais connu ? Darth Vader, Rabbi Jacob, Osama Ben Laden et bien d’autres se réunissent autour du protagoniste de 5 Ans Après la Guerre pour l’aider à construire son identité, entre judaïsme et islam, envie d’émancipation et amour filial. Un film où les couleurs brillantes de la rotoscopie filtrent avec délicatesse la complexité des sentiments reliant père et fils.
Les lèvres gercées de Fabien Corre et Kelsi Phung (5')
Dans la cuisine, un enfant essaie d’instaurer le dialogue avec sa mère qui ne lui prête pas attention. A l’approche de l’adolescence, les questionnements sur son identité de genre se heurtent au regard des autres et à l’indifférence qui règne au sein du foyer familial.